Après ses études artistiques, elle travaille comme graphiste publicitaire, mais jamais complètement abandonné la peinture, d'abord en tant qu'étudiant de Maestro Amerigo Carella. Puis à partir de 1999, Angela se consacre totalement à l’Art, suivant son propre chemin de recherche, enrichissement, comparaison, l'émulation qui la conduit de plus en plus vers une technique totalement personnelle pour exprimer des concepts et des sensations. Dans ses œuvres, on peut lire des échos des cultures nordiques, des sagas celtiques, mais en même temps on trouve des éléments de conjonction entre un classicisme de la Renaissance et une lecture poétique du contemporain. Angela aime jouer avec des citations, souvent littéraires, musicales, oniriques, et construit un monde toujours en équilibre entre la réalité et la fantaisie, la poésie et le mythe. Angela Betta Casale a réalisé beaucoup d'expositions personnelles et collectives en Italie, en Europe, son âme la porte à se mesurer toujours vers de nouvelles expériences et initiatives artistiques différentes.
Angela Betta Casale réalise des tableaux pour plusieurs livres publiés à Turin. Angela pense et exécute scénographie, costumes et bijoux pour le premier film fantasy-épique italien et pour les divers spectacles théâtraux. En 2017, pour une exposition dans le Palais de la Région Piémont a Turin, Angela réalise 5 tableaux représentant 5 femmes astronomes qui au cours des siècles ont défié le pouvoir masculin dans ce sujet complexe. En 2018, l’exposition se concentrera sur le femmes mathématiques, toujours dans le Palais de la Région du Piémont. Au début de l’année 2018, la réalisation de nombreuses peintures inspirées par le livre de Italo Calvino "Les Villes Invisibles" qui seront présentées dans une exposition solo à Munich (Allemagne).
SON OEUVRE
ANGELA BETTA CASALE ARTISTE PEINTRE ITALIENNE
Dans les villes invisibles (Le città invisibili, 1972), Italo Calvino met en scène l’empereur Kublai Khan et Marco Polo. Le premier ne peut visiter toutes les villes qu’il a conquises, et il demande au second de voyager pour lui et de les lui décrire. Selon un ordre savant, Marco Polo décrit des villes merveilleuses, tellement extraordinaires qu’elles pourraient être inventées tout autant qu’exotiques.
"Les villes comme les rêves sont faites de désirs et de peurs, même si le fil de leur discours est secret, leurs règles absurdes, leurs perspectives trompeuses ; et toute chose en cache une autre. - Moi, je n'ai ni désirs, ni peurs, déclara le Khan, et mes rêves sont composés soit par mon esprit soit par le hasard. - Les villes aussi se croient l'ouvre de l'esprit ou du hasard, mais ni l'un ni l'autre ne suffisent pour faire tenir debout leurs murs. Tu ne jouis pas d'une ville à cause de ses sept ou soixante-dix-sept merveilles, mais de la réponse qu'elle apporte à l'une de tes questions." Italo Calvino- Les villes invisibles
De même que la musique à travers les sons inventés fait percevoir les émotions, les aspirations, les échos lointains, la peinture n'a pas à reproduire le monde, elle doit le voir, le filtrer et trouver des formes qui évoquent l'émotion, qui provoquent des sensations. Pour moi, le visage est une condition primaire, un symbole dans lequel les signes s'unissent pour créer la structure de l'identité de l'âme. Le corps est une métaphore de tout ce que nous percevons comme limite et frontière; le corps est la vie que nous n’avons pas choisie, la partie qui se penche au fil de saisons, plein des lignes qui se décomposent avec l’usure du temps.
Le visage est abstrait du corps, pour se souvenir d'une partie spirituelle inattaquable par la médiocrité et l'abandon. Le mélange de couches successives de matières, de voiles, réalise finalement la nostalgie de l'image plutôt que sa représentation fidèle, dans un espace clair, calme, avec les yeux qui sont le miroir d'une monde lointain qui représente maintenant l'humilité toute humaine de notre ignorance, maintenant la sagesse de ceux qui ont entendu et compris. Je cherche constamment d'autres mondes, d'autres ciels et mes pays, mes villes sont des architectures de l'infini, des labyrinthes, des lieux de l'âme et des derniers abris des tourments de la vie quotidienne. Je ressens comme mes spirales, les nœuds, les tissages typiques de l'art celtique, vivant dans la région de Turin et du Piémont où l’influence celte se fait beaucoup sentir et n'a pas été oubliée depuis les Romains, car pour moi comme pour eux ils représentent la Vie, l'énergie spirituelle, le chemin de la croissance, de la continuité, de la résurrection, des relations avec tous êtres, l'immortalité.
UN UNIVERS CELTIQUE ONIRIQUE
Artiste peintre Italienne de renommée internationale
Réside à Turin (ITALIE)
PARRAIN DU PROJET "BRIANÇON VAUBAN CITÉ DES ARTS"
